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Communiqués/Déclarations

Communiqué suite à la 1ère rencontre des organisations de chômeurs et chômeuses du Maghreb

Rabat, le 16 septembre 2012

Les organisations membres de la coordination syndicale euro-méditerranéenne se félicitent de la réussite de la rencontre des organisations de chômeurs et chômeuses des pays du Maghreb, qui se tenait à Rabat les 15 et 16 septembre 2012.

L’Association Nationale des Diplômés Chômeurs du Maroc (ANDCM), l’Union des DIplomés Chômeurs de Tunisie (UDC), le comité national des pré-emploi et du filet social d’Algerie (SNAPAP), ont décidé de renforcer leurs liens, de mettre en place un réseau pour renforcer les luttes. La démarche est ouverte à d’autres organisations, notamment celles de pays qui n’ont pu être présentes lors de cette rencontre (Égypte, Mauritanie, Palestine). La présence d’un représentant des associations de chômeurs et chômeuses de France (MNCP, APEIS, AC!) marque la volonté, et la mise en œuvre, d’un travail pleinement internationaliste.

Nous réaffirmons notre soutien à cet important travail de coordination internationale des mouvements de chômeuses et chômeurs, et de lutte contre le chômage, qui se situent dans le combat global pour une société fondée sur la satisfaction des besoins collectifs et de chacun-e et non l’accaparation de profits par quelques un-es.

Nous poursuivons le soutien matériel, logistique, financier à ces organisations, dans le respect de leur totale autonomie.

La solidarité face à la répression demeure une priorité. C’est la base de notre internationalisme de classe et c’est un moyen essentiel de combattre la répression ! Nous restons en alerte, prêts à répondre aux sollicitations de nos camarades, sous les formes les plus utiles : communiqués pour dénoncer la répression et la faire connaître, rassemblements, manifestations, délégations internationales, … Ainsi, nous réaffirmons notre total soutien aux prisonniers de l’ANDCM et notamment à Halim EL Bakkali et Halim Talaai qui passent en procès lundi 17 septembre, aux camarades de l’UDC actuellement confronté-es aux agressions de forces réactionnaires, aux militant-es des comités de chômeurs et chômeuses d’Algérie qui sont poursuivi-es en justice.

Informer des luttes des chômeuses et des chômeurs dans tous les pays est aussi un des rôles du syndicalisme de lutte. Notre coordination continuera de le faire.

La perspective d’actions communes entre organisations de chômeurs et chômeuses de différents pays est une orientation que nous soutenons et à laquelle nous contribuerons en tant que syndicats. Des propositions ont d’ores et déjà été faites, autour de la manifestation des associations de chômeurs et chômeuses en France, le 1er décembre, et pour faire du 16 mai une journée internationale de lutte contre le chômage et la précarité, pour les droits des chômeurs et chômeuses (dans le prolongement de ce qui existe au Maroc depuis l’assassinat par le Pouvoir d’un chômeur militant, le 16 mai 1993).

Organisations de chômeuses et de chômeurs d’une part, syndicats d’autre part, ne sont pas en concurrence. Notre objectif commun est la défense des droits collectifs et individuels et de créer les conditions d’une transformation sociale de la société. C’est pourquoi les organisations membres de la coordination syndicale euro-méditerranéenne saluent chaleureusement les participants et participantes à la rencontre de Rabat, ceux et celles qui y étaient associés mais n’ont pu y assister, et nous nous engageons pleinement dans le soutien et le travail commun.

Organisations membres de la coordination présentes à la rencontre de Rabat, les 15 et 16 septembre 2012 : ANDCM (Maroc), CGT (État espagnol), CNT (France), SNAPAP (Algérie), Union syndicale Solidaires (France), comité syndical Voie démocratique (Maroc).

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La Coordination syndicale euro méditerranéenne soutient les syndicalistes démocrates de l’UMT Maroc

La coordination syndicale euro méditerranéenne soutient les syndicalistes démocrates de l’UMT (Maroc) exclus illégalement de la direction nationale par la bureaucratie syndicale alors qu’ils y avaient été élus lors du dernier congrès (2010).

Nous apportons notre soutien inconditionnel à la lutte du syndicalisme de combat et démocratique contre le syndicalisme de collaboration et de la bureaucratie.

Nous demandons la signature de cette pétition du comité de soutien aux syndicalistes démocrates en Europe :

http://www.change.org/es/peticiones/sindicalistas-y-militantes-solidarios-no-a-la-exclusi%C3%B3n-de-los-militantes-dem%C3%B3cratas-de-la-umt-marruecos?share_id=AgBBlJZqWzpe=pce 

 

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Communiqué de la Coordination Syndicale Euro-méditerranéenne

Madrid, 25 mars 2012

Le réseau des syndicats euro-mediterrannéen a tenu sa réunion annuelle à Madrid les 23, 24, 25 mars 2012, dans une période de luttes populaires en extension dans le monde pour combattre l’exploitation capitaliste de plus en plus féroce et inhumaine.

Il constate que la crise capitaliste sert toujours davantage de prétexte aux licenciements sauvages dans tous les pays, à la répression violente du mouvement syndical et social, à la privatisation des services publics et à l’exploitation de la classe ouvrière qui ne cesse de s’accroître partout dans le monde.

Dans ce contexte le réseau réaffirme la nécessité de coordonner toujours davantage les forces sociales anticapitalistes qui luttent en ce moment sur tous les fronts.

Au Maroc, les syndicalistes combatifs subissent non seulement la répression de la part du pouvoir mais aussi par tous les relais que celui-ci peut utiliser au sein même de certaines organisations syndicales comme c’est le cas de l’UMT qui vient d’expulser 3 militants de son secrétariat national. A l’ODT, le secrétaire général de l’Organisation Démocratique des Chemins de Fer est licencié.

D’autre part des étudiants,des ouvriers et des enchômagés viennent d’écoper de peines de prison pour avoir participé à des manifestations. Nous rappelons que le Mouvement du 20 février a commencé depuis plus d’un an et que nous continuons à le soutenir. De même en ce qui concerne la lutte nationale lancée par l’ANDCM le 3 avril pour une politique nationale d’ouverture démocratique.

En Algérie, les syndicats autonomes continuent à subir les pressions et harcèlement de la part du pouvoir qui empêche la reconnaissance légale de nouveaux syndicats comme le CLA, le SESS… Toutes velléités de manifestation et protestation en général sont aussi violemment réprimées, les journalistes qui veulent faire leur travail et en témoigner sont physiquement agressés par la police.

En Tunisie, on assiste à une montée en puissance d’agressions des militants des mouvements sociaux, notamment d’étudiantes à l’université de la Manouba récemment par des groupes de fanatiques. La police qui n’a pas perdu d’anciennes habitudes n’hésite pas à user de la force contre les manifestants qui continuent à lutter pour plus de justice sociale. Les membres du réseau réaffirment leur solidarité à toutes celles et ceux qui luttent à la base dans et en dehors de l’UGTT et de l’UGET. Nous assurons aussi toute notre solidarité aux militant-e-s de l’UDCT qui sont en train de mener un dur combat pour s’organiser et pour lutter contre la précarité et le chômage.

En Europe, la situation la Grèce montre toute la violence que peut déployer le système capitaliste pour s’entretenir au détriment des travailleurs. Le luttes s’organisent de ce côté de la méditerranée et la grève générale du 29 mars en Espagne montre la volonté de ne pas rester passifs et de construire une riposte conséquente.

Coordination syndicale euro-méditerrannéenne

Les organisations qui ont participé à la réunion : État espagnol : CGT, IAC ; France : Solidaires, CNT-F ; Italie : USI ; Maroc : CS de la VD, ODT ; Algérie : CLA)

Les organisations de la coordination qui ont excusé leur absence : ANDCM (Maroc), CUB (Italie),  SNAPAP (Algérie)

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Solidaires avec les militants de l’ANDCM emprisonnés par le pouvoir marocain!

Les organisations du réseau euro-méditerranéen affirment leur solidarité avec les quatre camarades de l’Association National des Diplômés Chômeurs au Maroc arrêtés le 9 août (Yassim LeHalwi, Mohamed Elwardi, Nourdineet RachidElKerbaliElwardi). Ils sont en prison à Ben Guerir pour avoir participé au rassemblement organisé par la section locale de l’ANDCM devant la municipalité pour réclamer des emplois et la reconnaissance de l’association.

Nous adressons notre solidarité à tous les prisonnier-e-s de l’ANDCM et à tous les prisonnier-e-s politiques du Maroc.

Nous condamnons la répression du gouvernement sur le peuple marocain en général et en particulier l’ANDCM.

Nous soutenons les luttes que mènent les militant-e-s de l’ANDCM dans tout le Maroc, pour le droit à un emploi décent et stable et le droit de s’organiser ; celles-ci s’intègrent dans la lutte de libération du peuple marocain.

Nous exigeons du Premier ministre et du ministre de la Justice, la libération immédiate des camarades prisonniers qui seront jugés le19 Septembre.

Confederación General del Trabajo (Espagne) ; Union syndicale Solidaires (France) ; Conseil des Lycées d’Algérie (Algérie) ; Confédération Nationale du Travail (France) ; Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (Algérie) ; Comité Syndical de la Voie Démocratique (Maroc)

10 Septembre 2011

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Communiqué de presse du Réseau Euro-Méditerranéen, 5ème rencontre, Oran, le 16 janvier 2011

Nous, membres du Réseau Syndical Euro-Méditerranéen, saluons la victoire historique du peuple tunisien : cette victoire est celle de la jeunesse, des défenseurs des droits de l’homme comme notamment les avocats et des syndicalistes. Nous leur apportons tout notre soutien dans le dur processus de construction de la démocratie qu’ils ont entamé. Ces émeutes n’étaient pas que des émeutes du ventre. Les membres du réseau ont chacun participé dans leurs pays aux rassemblements et manifestations de soutien aux revendications légitimes des révoltés en Tunisie et en Algérie.

Depuis le procès inique des manifestants du bassin minier de Gafsa le réseau n’a cessé de dénoncer les exactions de la dictature de non regretté Ben Ali.

En Algérie, les derniers événements montrent la colère d’une jeunesse privée de tout et d’abord des libertés les plus élémentaires. Nous apportons notre soutien total à toutes les forces qui luttent dans le pays pour le respect de droits qu’au nom de l’état d’urgence le pouvoir bafoue. Nous sommes solidaires des luttes des syndicats autonomes et la décision de tenir la 5ème réunion du réseau à Oran doit être comprise en ce sens. Ces émeutes, d’autre part, ne sont qu’une des conséquences de la spéculation sur les matières premières, preuve que là aussi encore on nous demande de payer leur crise, celle provoquée par des financiers auxquels les dictateurs permettent pourtant toujours de piller leur pays. Nous constatons qu’outre les libertés essentielles des citoyens, ce sont également les conditions de travail de tous qui se dégradent.

Au Maroc, les licenciements se multiplient comme dans les multinationales Mornatex et Cloman. Dans ce pays encore, des réformes préparent de graves régressions sociales dans la fonction publique et vont augmenter encore le cortège des chômeurs dont les jeunes sont les premières victimes comme le dénonce notamment l’ANDCM avec les syndicats combatifs.

Cette situation est évidemment celle de l’Europe aussi dans laquelle les pouvoirs multiplient les plans d’austérité et la casse des services publics en appauvrissant toujours plus les populations. La lutte contre le hold-up que constitue la pseudo-réforme des retraites en France en est l’illustration.

En Espagne, les mobilisations ont été massives contre la réforme du code du travail et maintenant aussi des retraites et l’augmentation du chômage et de la précarité intensifient la paupérisation de tous.

Dans chaque pays, ces fléaux sont le résultat direct de politiques telle l’AGCS, d’une privatisation de tous les services publics, commandées par l’OMC et le FMI qui entendent aujourd’hui nous faire payer leur crise, c’est-à-dire leurs problèmes de trésorerie interne.

La nécessité d’une réaction coordonnée de toutes les forces combatives des deux côtés de la Méditerranée est plus que jamais visible. Nous continuons aujourd’hui à unir nos forces et à nous organiser.

Dans l’immédiat,

– Nous exigeons la libération sans condition de tous les émeutiers en Algérie et en Tunisie. Le réseau se donne pour premier objectif d’envoyer sous peu une délégation en Tunisie et de poursuivre son travail de mobilisation dans les pays du réseau.

– Nous exigeons le respect des droits constitutionnels et des libertés en Algérie et dénonçons les manoeuvres et le harcèlement que subissent les syndicats autonomes.

– Nous exigeons l’arrêt des licenciements massifs partout en Europe et dans le Maghreb et nous dénonçons la dictature de l’OMC et du FMI.

– Nous dénonçons une répression toujours plus violente des mouvements sociaux: arrestations, mises en examen, licenciements des militants sont désormais le lot de tous.

Organisation Démocratique du Travail (ODT) – Maroc ; SNAPAP, CLA, coordination nationale des sections CNES – Algérie ; CGT – Espagne ; CNT, Union Syndicale SOLIDAIRES – France

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DECLARACIÓN DE LA COORDINADORA SINDICAL EUROMAGHREBÍ ANTE LA GRAVE SITUACIÓN DE LA COMPAÑERA MERYEM MEHDI.

Las organizaciones CNT y Solidaires de Francia, USI AIT de Italia, el Comité Sindical de Vía Democrática y la ODT de Marruecos, el SNAPAP de Argelia y la CGT del Estado Español, pertenecientes a la Coordinadora Sindical Euromaghrebí manifestamos nuestro más firme apoyo a la compañera argelina Meryem Medí y rechazamos la aptitud de la multinacional British Gas y la del gobierno argelino.

Tras casi 50 días en huelga de hambre en protesta por su despido y por la arbitrariedad y la actitud neocolonial con la que actúan las empresas multinacionales en el sur argelino, la compañera Meryem Mehdi se encuentra en un estado desesperado. Se han desmentido las últimas noticias que hablaban de un posible compromiso con el abogado de British Gas. La multinacional británica mantiene su silencio y sigue impasible ante el deterioro del estado de salud de la huelguista. A su vez, las autoridades argelinas mantienen su silencio cómplice. Por un lado, mientras el Ministro de trabajo recibe al comité de solidaridad, la policía golpea a las personas concentradas y detiene a la secretaria general del SNAPAP, Nassira Ghozlane, y a dos compañeros de SNAPAP y de la Liga argelina de derechos Humanos.

¡!! Por el respeto a los derechos laborales ¡¡¡

 2010